Du 15 au 17 mai se tenaient à l’Ensosp les ateliers du consortium Enasis.
L’objectif ? Avancer sur les moyens mis en œuvre pour mutualiser l’expertise de l’École nationale avec celle des Services d’incendie et de secours (SIS) en matière de formation à distance pour les sapeurs-pompiers.
« Ces trois jours nous ont vraiment permis de faire un partage d’expérience, d’échanger sur les bonnes pratiques des uns et des autres mais aussi d’aborder l’aspect organisationnel et juridique », résume le commandant Dominique Dolleans, chef de division, à l’issue de ces ateliers qui ont réuni 31 participants représentant 20 SIS différents.
« Investir » dans la e-formation
Temps fort de ces ateliers : la présence mardi après-midi du colonel Rémi Capart, chef du bureau de la doctrine, de la formation et des équipements au sein de la DGSCGC, ce qui a donné lieu à « un petit temps d’échange, avec une réelle communication envers les SIS », relève le commandant Dolleans, qui souligne également la mission de « portage » opérée sur le plan national par l’École concernant le dispositif Enasis.
« La e-formation, ce n’est pas forcément de l’économie, comme on peut l’entendre. Il faut investir dans certains domaines, moderniser la formation dans le digital (…) et ne pas multiplier les choses qui peuvent être mutualisées », poursuit le lieutenant-colonel Sylvain Rogissart, chef de pôle à la direction des études , avant de conclure : « L’enjeu de 2023 pour nous, c’est la stabilisation et la valorisation du consortium Enasis dans le sujet sur la plateforme nationale de la formation des sapeurs-pompiers. »
Enasis, c’est quoi ?
Pour rappel, Enasis est un consortium regroupant des SIS souhaitant mutualiser leur expertise dans le domaine de la formation à distance tout en collaborant sur des projets communs via une plateforme d’apprentissage en ligne (LMS, pour « learning management system »). Historiquement porté par l’Entente de Valabre depuis 2016, le pilotage du dispositif a été repris par l’Ensosp le 1er janvier dernier afin de le propulser au niveau national, tout en conservant l’esprit et la dynamique du consortium.
