L’égalité, placée entre la liberté et la fraternité, forme la devise de notre République et figure à ce titre sur le fronton de chaque mairie et de chaque école. 

Du latin aequus, « uni, juste », l’égalité renvoie à l’absence de toute discrimination entre les êtres humains, sur le plan de leurs droits civiques, sociaux, politiques. 

Elle est au fondement de notre service public. Le statut de fonctionnaire implique ainsi des droits et des devoirs, inscrits dans le code général de la fonction publique. Parmi eux les obligations d’impartialité et de neutralité qui exigent de se départir de tout préjugé d'ordre personnel, d’adopter une attitude impartiale et de traiter de façon égale tous les usagers, indépendamment de leurs origines, leur sexe, leurs convictions politiques ou religieuses.

Pour nous sapeurs-pompiers, l’égalité a une double dimension : elle concerne à la fois le traitement des femmes et des hommes qui servent à nos côtés, et celui des usagers que nous protégeons. L’égalité de traitement des personnels dans l’accès aux carrières, à la formation, aux responsabilités est en effet indissociable de l’égalité de traitement des usagers de notre service public de secours. 

Où qu’ils se trouvent, quelles que soient leur situation ou leur condition, nos concitoyens doivent pouvoir compter sur une réponse juste, impartiale et de même qualité. C’est un principe républicain fondamental, mais aussi une exigence opérationnelle.

Les travaux qui réunissent aujourd’hui nos responsables RH, qu’ils portent sur les biais, les stéréotypes ou l’évolution des outils augmentés par l’intelligence artificielle générative, rappellent que l’égalité ne se décrète pas. Elle se mesure, se défend, s’ajuste et s’incarne dans chacune de nos décisions, dans chacun de nos actes.