Le mot vient du latin vocare, qui signifie « appeler ». Avoir une vocation, c’est répondre à un appel — un appel intérieur qui nous relie à plus grand que nous : à une mission, à un idéal, à un sens.
La vocation n’est pas seulement un métier que l’on choisit, c’est une raison d’être que l’on assume. Elle ne se décrète pas, elle se découvre, souvent au contact des autres, dans l’épreuve, dans l’action.
La vocation, c’est ce qui pousse à s’engager, même quand c’est difficile. C’est ce qui donne du sens à l’effort, à la discipline, à la rigueur. C’est ce qui fait qu’on se sent à sa place.
Je n’ai pas choisi de vous parler de vocation par hasard cette semaine. Cette valeur résonne particulièrement avec la présence du médecin général Claude Fuilla, ancien médecin-chef de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris, que vous aurez l’occasion de pouvoir rencontrer mercredi. Dans son nouvel ouvrage De sang et d’or, il témoigne de ce que la vocation apporte de plus précieux : la capacité de trouver de l’or au cœur des tragédies, de faire émerger la vie, la dignité et l’humanité dans l’urgence.
Je vous invite, tout au long de vos parcours, à rester fidèles à cette vocation qui vous anime, à cette lumière qui vous guide : celle de protéger, de soigner, d’agir avec discernement, humilité et humanité.