L’Organisation mondiale de la santé (OMS) la définit comme un état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux tensions normales de la vie, de travailler de manière productive et de contribuer à sa communauté.

La santé mentale est un sujet qui doit être au cœur de notre actualité. Ce thème a d’ailleurs été choisi pour être la grande cause nationale 2025 et résonne particulièrement cette semaine, puisqu’il est au cœur de la 36e édition des Semaines d’information sur la santé mentale,. Placée sous le haut patronage du Ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles le slogan de cette édition interpelle directement notre corporation : « Pour notre santé mentale, réparons le lien social ».

Pourquoi ? Parce que, selon l’OMS, la qualité de nos liens sociaux est essentielle à notre santé mentale, mais aussi à notre santé physique. Être entouré, se sentir soutenu, pouvoir partager ses difficultés, ce n’est pas superflu : c’est une condition de résilience. Et à l’inverse, l’isolement fragilise, les femmes et les hommes que nous commandons le constatent chaque jour un peu plus sur le terrain.

Cette prise en compte de la santé mentale ne doit rester ni abstraite ni taboue pour nous. Les sapeurs-pompiers, par leur exposition aux drames humains et à une pression constante, portent une charge psychologique souvent lourde, trop fréquemment tue, mais toujours ressentie.

 

Nous avons déjà ouvert cette réflexion le 11 juin dernier, avec la diffusion du court-métrage d’Annabelle Iaïch, Les dragons n’ont pas de poils, proposée par la 7e promotion d’élèves colonels. Aujourd’hui, nous la poursuivons avec des ateliers et un rendez-vous « Une heure avec » sur la thématique « Cultiver son équilibre intérieur et s'accorder avec son environnement » proposés par la Filt Vigie 19.

Il est de notre responsabilité de cadres, d’officiers, de ne pas nourrir les stéréotypes en considérant que nos uniformes protègent notre santé mentale, ni que les troubles psychologiques sont présents uniquement chez les victimes auxquelles nous portons secours.