Ce principe, ancré dans les lois de Rolland depuis 1928 et confirmé par notre Constitution en 1979, assure que l’État et ses institutions continuent à fonctionner malgré les changements, qu'ils soient humains ou politiques.

Dans toutes nos structures, la désignation d’adjoints est nécessaire pour assurer cette continuité d’activité, de décision, de management. Car s’il n’y a qu’un chef, il doit pouvoir s’absenter, quelle qu’en soit la raison, en s’assurant que nos services fonctionnent.

Mais cette continuité, via les adjoints, c’est aussi la complémentarité d’un binôme de direction où chacun doit s’appuyer et pouvoir compter sur l’autre. La solitude du chef existera toujours, que l’on soit chef de centre, chef de service, chef de groupement ou directeur, mais elle peut être partagée, dans la réflexion préalable à la décision.

Parce que l’activité même des services d’incendie et de secours, de la sécurité civile est permanente et ne peut souffrir de discontinuité, il est essentiel de s’organiser pour la garantir, quels que soient les événements. Ce principe reflète nos valeurs les plus profondes, l’engagement qui doit être total et permanent, l’altruisme pour continuer à servir, la solidarité et la cohésion pour que ces binômes de direction ou de commandement soient les plus efficaces possibles, la transmission, l’échange et le partage car pour que la continuité puisse fonctionner, il faut que l’information circule.

 

J’en suis d’autant plus fier que le colonel Clément Préault est un collègue, un camarade et un ami. Notre binôme de direction reflétera les valeurs dont je viens de parler pour le bien de l’école, de ses personnels, de ses intervenants et de ses stagiaires, avec toujours à l’esprit la volonté de servir au bénéfice du bien commun et de l’intérêt général.

Clément, soit le bienvenu.